Classée troisième consommateur de vin au monde en 2018, la France représente un marché porteur sur ce secteur bien que selon certaines études, la consommation des Français serait en baisse actuellement. Pour les vignerons, obtenir un succès grâce à leurs produits dépend en grande partie de la gestion et du développement de leurs portefeuilles clients. Pour ce faire, trois alternatives sont envisageables. Parmi ces dernières figure la cave coopérative : un concept que vous aurez l’occasion comprendre et de découvrir tout au long de cet article.
La cave coopérative : Qu’est-ce que c’est ?
Comme évoqué précédemment, les vignerons disposent de trois moyens de production et de distribution. Le premier consiste à maîtriser chaque étape de la récolte des matières premières à la distribution et à la commercialisation du produit final. Cette méthode est adaptée par les vignerons qui possèdent de grands domaines et qui ont un capital important. Les producteurs disposant de moyens un peu plus modestes ont en revanche recours à un négociateur qui se chargent de leur trouver des clients. La cave coopérative quant à elle est un regroupement de plusieurs vignerons qui met à la disposition de ces derniers toutes les infrastructures nécessaires à la vinification. Elle prend également en charge la commercialisation du vin une fois le processus de production achevé.
Il est toutefois important de souligner que les coopératives s’appuient sur une sélection rigoureuse des meilleurs produits présentés par ses adhérents afin de garantir la qualité du vin issu de leurs caves. Ce concept est par ailleurs très courant dans les régions renommées pour leurs vignes. Une cave coopérative anduze est notamment habilitée à produire des grands noms du vin Français comme le Cévennes ou encore le Duché d’Uzès.
Quels sont les avantages d’une cave coopérative ?
Adhérer à une cave coopérative revient à se constituer associé de l’entreprise pour un viticulteur. Autrement dit, la qualité d’adhérent ouvre droit à une part sur les actions de l’entreprise. Ainsi, chaque adhérent dispose également d’un droit de vote sur les décisions à prendre au sein de l’entreprise. La plus prépondérante de ces dernières concerne probablement l’établissement du cahier des charges. Il détermine toutes les conditions à remplir pour que les raisins et les moûts soient validés avant d’accéder aux infrastructures de vinification. Cette procédure permet aux caves coopératives de gagner en notoriété sur le marché en proposant des produits à la hauteur des attentes des consommateurs.
Le regroupement de plusieurs viticulteurs au sein d’une seule et unique bannière permet également de réduire la concurrence et donc de gagner des parts de marché supplémentaires. Cette pratique est sans nul doute la meilleure illustration du célèbre adage : « l’union fait la force ». En effet, s’il devient difficile de devancer un concurrent, mieux vaut en faire un allié. Il est évident que la véracité de cette expression s’est vérifiée plus d’une fois lors du succès issu de la fusion de grandes multinationales.